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Le Laos est l’un des pays les plus pauvres du monde : près de 50 % de la population vit sous le seuil de pauvreté et 80 % de la population subvient à ses besoins grâce à l’agriculture. 

Son histoire contemporaine tourmentée, la décolonisation, les bombardements liés au conflit américano-vietnamien et l’instauration d’un régime communiste en 1975, qui s’est maintenu jusqu’à aujourd’hui, l’ont longtemps tenu à l’écart du reste du monde. 

Cette période de fermeture est désormais révolue. Les visiteurs étrangers peuvent enfin découvrir un pays fascinant qui semble ignorer la mondialisation trépidante à l’œuvre chez ses voisins. Authenticité, nature et sourire sont sûrement les termes qui qualifient le mieux ce pays. 

Population en 2009 : 6,8 millions habitants (64 M. en France) dont 38 % de - de 15 ans

Densité de population en 2008 : 26 personnes au km carré (Vietnam 274 !… France 112 pers / km²)

Taux de mortalité infantile en 2009 : 77 pour 1000 naissances (France 3,3 décès pour 1000 naissances)

Taux de mortalité brut en 2009 : 11 pour 1000 habitants (France 8,56 décès pour 1000 habitants )

Espérance de vie à la naissance en 2008 : 56 ans (81 ans en France)

Revenus par an et par habitant en dollars en 2009 : 1 900 $ (France 32 800 $ soit 17 fois plus…) 

Religion officielle : bouddhisme (85 % de la population) animisme (15 %)

Régime politique : république à l’idéologie marxiste depuis 1975

Capitale : Vientiane

Monnaie : le kip, 1 €uro = env. 10 000 kips en 2010 (une boisson en bouteille 8 000 kips - un “phö” soupe de nouilles 8 000 kips)

Groupes ethniques : 68 % de laotiens loum (plaines), 22 % de laotiens theung (plateaux), 9 % de laotiens soung (montagnes) incluant les Hmongs “méos” et les Yaos “miens”, 1% de vietnamiens et chinois

Langues : laotien (officielle), français, anglais et diverses langues ethniques

Alphabétisation : 68 % de la population

Climat : tropical ; saison pluvieuse de mai à octobre - saison sèche de novembre à avril

Production : patates douces, légumes, maïs, café, sucre de canne, tabac, coton, thé, arachides, riz, buffles d’eau, porcs, volailles. 

MUSIQUE

Au Laos point de fête populaire sans un joueur de khène. Cet orgue à bouche, composé de seize tuyaux de bambou disposés en deux rangées parallèles, est l’instrument emblématique du peuple lao. Il est considéré comme un trait d'union entre les génies et les hommes et joue un rôle essentiel dans la vie sociale, familiale et religieuse. 

Les musiciens improvisent sur des mélodies connues lors de fêtes, mariages, enterrements, ou pour chanter des chansons d'amour et faire la cour aux « phoussaos », les jeunes-filles à marier.

Le laotien ou "lao" chante tout le temps ; mélancolie, insouciance, tristesse, joie, vie quotidienne, amours, sont la trame de ces chansons improvisées. La musique est un véritable langage spontané et le chant un mode de vie.

DANSE

Au Laos, si la religion et les croyances rythment la vie, manger, chanter et danser sont essentiels pour l'épanouissement de tout bon lao. Le spirituel et le festif sont souvent mêlés.

A l'occasion des différentes fêtes organisées par les villageois pour honorer les "falangs" (LES européens au long nez...) venus travailler, ou à l'occasion des inaugurations, les danses sont toujours au programme.

SPORTS

Le Katow ou Kator, appellation laotienne du Sepak Takraw (Thaïlande), qui signifie « coup de pied avec une balle tressée », est originaire de Malaisie, mais s’est développé en Thaïlande. 

Au 11ème siècle le Takraw était pratiqué en cercle par les villageois qui devaient garder la balle en l'air le plus longtemps possible. Ces échanges symbolisaient l'esprit de communauté du village. Ce n’est qu’au 19ième siècle que le jeu se pratique avec un filet sur un terrain identique à celui du badminton. La balle traditionnelle, qui pèse 200 grammes pour 15 cm de diamètre, est en rotin tressé, mais maintenant le plus souvent en plastique. 

Les règles modernes s'inspirent de celles du volley-ball, mais avec la technique du football. Les joueurs peuvent toucher 3 fois la balle ou se faire 3 passes maximum, avant de renvoyer la balle en utilisant toutes les parties du corps à l’exception des bras ou des mains.

Ban Na Teui a été fondé en 1796 par Sayavong "l'ancien" et son épouse Long. Ils ont migré de Normuang, leur village natal. Le nom de Nateuy ou Na Teui tient son origine des nombreux plants de pandanus (baï teuï en lao) autour du village.

Ban Na Teui est situé à 2 km de la route n°9, au kilomètre 15 depuis Savannakhet. Il y a près de 300 maisons pour 1735 habitants, dont 955 femmes.